L’essentiel à retenir : la testostérone, souvent associée aux hommes, est une alliée clé pour le bien-être féminin. Elle booste libido, énergie et tonicité musculaire, mais chute de 50% après la ménopause, expliquant fatigue ou prise de poids. Heureusement, alimentation équilibrée, sport et traitements ciblés offrent des solutions concrètes pour retrouver vitalité et confiance en soi.
Vous sentez-vous fatiguée, sans libido, comme si votre énergie s’était évaporée ? La testostérone femme ménopause n’est pas un paradoxe, mais une réalité méconnue qui explique bien des maux : baisse de désir, prise de poids, perte de tonicité physique et mentale. Dans ces lignes, découvrez pourquoi cette hormone, souvent cantonnée aux hommes, est votre alliée secrète, comment sa chute subtile mais décisive chamboule votre quotidien, et surtout, comment réagir concrètement — avec des solutions naturelles, des ajustements lifestyle, ou un suivi médical adapté.
Parce que traverser la ménopause en gardant peps, confiance et vitalité, c’est non seulement possible, mais nécessaire.
La testostérone : bien plus qu’une hormone masculine
Quand on parle de testostérone, on pense instinctivement à la musculation, aux hommes, à la virilité. Et si on vous disait que cette hormone est aussi l’une de vos meilleures alliées, à vous les femmes ?
On vous le dit sans détour : avant la ménopause, votre corps produit naturellement trois à quatre fois plus de testostérone que d’œstrogènes. Oui, vous avez bien lu. Cette hormone, souvent cantonnée aux stéréotypes masculins, est pourtant essentielle pour votre énergie, votre libido, vos os et même votre humeur. Alors pourquoi en parle-t-on si peu ?
La ménopause vient tout bouleverser. Avec la baisse de production ovarienne, la testostérone s’effrite en même temps que les œstrogènes. Résultat : fatigue, perte d’appétit sexuel, fragilité osseuse… Des symptômes que vous connaissez peut-être, mais que vous n’avez peut-être jamais associés à cette carence silencieuse.
Pourtant, comprendre ce mécanisme est la première étape pour reprendre le contrôle. Saviez-vous, par exemple, que la testostérone stimule la dopamine, cette molécule du plaisir et de la motivation ? Ou qu’elle protège vos muscles et vos os, deux alliés précieux pour traverser la ménopause en pleine forme ?
Si ces informations vous intriguent – et on parie que oui –, plongez dans notre guide complet sur la ménopause. Il vous aidera à décrypter ces changements et à explorer les solutions adaptées, en toute clarté.
À quoi sert la testostérone chez la femme ?
La testostérone n’est pas qu’une hormone masculine. Chez les femmes, elle est produite par les ovaires et les glandes surrénales, agissant en synergie avec les œstrogènes pour préserver le bien-être global. Son déclin avec l’âge ou après la ménopause bouleverse plusieurs fonctions vitales. Comprendre son rôle est un pas vers l’accompagnement de ce changement naturel.
La libido et le plaisir sexuel
La testostérone active votre désir en stimulant la dopamine, l’hormone du plaisir et de la motivation. Elle amplifie l’excitation et la qualité des orgasmes en renforçant la sensibilité nerveuse. Un déficit peut réduire le désir, rendant l’intimité plus distante, alors que cette connexion est un pilier de la confiance en soi et des liens affectifs.
L’énergie et la vitalité
Elle booste votre énergie en soutenant la production mitochondriale, l’usine à carburant de vos cellules. Quand elle baisse, la fatigue s’installe, freinant votre quotidien comme une chape invisible. Cette perte de peps n’affecte pas que vos journées, mais aussi votre capacité à projeter des envies, des projets, des rêves.
La force musculaire et la santé osseuse
Elle préserve la masse musculaire, clé pour une posture droite, une marche assurée et un métabolisme actif. Un manque accroît les risques de sarcopénie (fonte musculaire) et d’ostéoporose, surtout après la ménopause. Sans cette assurance solide, les chutes ou les fractures deviennent des menaces réalistes.
Loin d’être anecdotique, la testostérone est une véritable hormone « couteau-suisse » qui contribue à notre élan vital, notre force physique et notre clarté d’esprit au quotidien.
L’humeur et les fonctions cognitives
Elle stabilise l’humeur en régulant les neurotransmetteurs comme la sérotonine. Une chute peut alourdir l’humeur, accentuer le stress et atténuer les symptômes dépressifs liés aux changements hormonaux. Imaginez un brouillard mental qui s’épaissit : la testostérone aide à le dissiper, préservant votre capacité à penser clair, à rire, à vous projeter.
La santé métabolique
Elle régule le métabolisme en améliorant la sensibilité à l’insuline, ce qui influence le stockage des graisses. Un niveau équilibré facilite la gestion du poids, surtout en ménopause. En diminuant, elle complique la combustion des calories, favorisant une prise de poids résistante aux efforts, source d’inconfort physique et moral.
La chute de la testostérone à la ménopause : pourquoi et avec quels symptômes ?
Vous avez l’impression de manquer d’énergie, de voir votre libido s’effriter, ou de lutter contre une prise de poids tenace ? Ces changements ne sont pas des caprices du corps : ils peuvent être liés à une baisse de testostérone. Si cette hormone est souvent associée aux hommes, elle joue pourtant un rôle clé chez les femmes, surtout à la ménopause.
Pourquoi nos niveaux de testostérone diminuent-ils ?
La testostérone est produite par deux sources principales chez les femmes : les ovaires et les glandes surrénales. Avant la ménopause, ces organes assurent un équilibre subtil entre testostérone et œstrogènes. Mais avec l’âge, la production ralentit progressivement. La ménopause – qu’elle soit naturelle ou induite par une opération – accélère ce phénomène, entraînant une chute pouvant atteindre 50 % des niveaux initiaux.
Ce processus est parfaitement normal. Il s’agit d’une évolution physiologique, comme la diminution des œstrogènes. Ce déséquilibre hormonal explique pourquoi certaines femmes voient émerger des symptômes inattendus, parfois méconnus.
Les signes qui ne trompent-pas : reconnaître un manque de testostérone
Quand la testostérone baisse, le corps réagit de manière subtile mais concrète. On peut se sentir lessivée sans raison apparente, avoir du mal à se concentrer, ou voir son humeur vaciller. Ces signaux méritent d’être pris au sérieux, car ils impactent la qualité de vie.
- Une baisse significative de la libido (moins d’envie, moins de fantasmes).
- Une fatigue persistante, un manque d’énergie qui ne s’explique pas seulement par le manque de sommeil.
- Des difficultés de concentration, une mémoire qui flanche (le « brouillard cérébral »).
- Une humeur plus instable, de l’irritabilité ou une tendance à l’anxiété.
- Une perte de masse musculaire et de force, même en continuant une activité physique.
- Une tendance à la prise de poids, notamment au niveau du ventre – un sujet souvent source de frustration. Des solutions existent pour contrer la prise de poids à la ménopause, mais il faut d’abord comprendre les causes profondes.
Ces signes peuvent ressembler à des caprices du corps, mais ils traduisent un déséquilibre hormonal bien réel. Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, explorer les signes d’un déficit en testostérone est une première étape essentielle. Parce que comprendre son corps, c’est déjà agir pour son bien-être.
Le traitement hormonal à la testostérone : une option à considérer
Pour qui et quand envisager un traitement ?
Le recours à la testostérone s’adresse surtout aux femmes ménopausées souffrant d’un trouble du désir sexuel hypoactif (TDSH) invalidant. Ce trouble touche jusqu’à 40 % des femmes, avec une détresse personnelle ou relationnelle. On y songe quand les traitements hormonaux classiques (œstrogènes + progestérone) n’ont pas suffi à restaurer un équilibre. La décision repose sur les symptômes vécus : baisse brutale du désir, fatigue, troubles cognitifs. Pas de dosage sanguin systématique, mais une évaluation clinique précise. Ce n’est pas un soin de confort, mais une réponse médicale à un mal-être validé.
Comment ça marche en pratique ?
Les formes disponibles sont des gels ou crèmes transdermiques, appliqués sur les épaules ou les cuisses. Les doses sont modérées : 5 mg/jour en moyenne. En France, ces produits n’ont pas d’AMM spécifique pour les femmes, ce qui signifie une utilisation hors autorisation de mise sur le marché. Rassurez-vous : cela n’implique pas de danger, mais nécessite un échange clair avec son médecin. Des produits comme Testogel® ou Tostran® peuvent être utilisés avec des doses adaptées à la physiologie féminine.
Le suivi est essentiel. On ajuste progressivement la dose sur 8 à 12 semaines. Si rien ne change après 3 à 6 mois, on réoriente. L’objectif ? Maintenir les taux dans la fourchette féminine pour éviter les effets secondaires. Avant de commencer, être correctement œstrogénisée est crucial : la testostérone seule peut causer acné ou ballonnements sans bénéfice sur les os ou les muscles.
Bénéfices, risques et suivi : ce qu’il faut savoir
Bénéfices attendus | Effets secondaires possibles – surtout si surdosage |
---|---|
Amélioration du désir sexuel, de l’excitation et du plaisir | Augmentation de la pilosité (hirsutisme) |
Regain d’énergie et vitalité | Acné, peau grasse |
Stabilisation de l’humeur, meilleure concentration | Voix plus grave (rare et réversible à l’arrêt) |
Effet positif sur la densité osseuse (en complément du THM) | Perte de cheveux (alopécie) |
Les effets secondaires sont rares quand le traitement est encadré. La testostérone transdermique à faible dose est sûre : pas d’impact sur la tension artérielle, le métabolisme lipidique ou hépatique. Le suivi médical (bilan tous les 3-6 mois) évite les dérives. Même en cas de surdosage, la plupart des effets (comme un épaississement de la voix) s’atténuent à l’arrêt. Des études montrent que les doses thérapeutiques préservent le timbre vocal féminin.
Pour les femmes concernées, ce traitement redonne parfois le goût de la vie. Pas de promesse mirage : la ménopause n’efface pas le droit au désir, au plaisir, à l’énergie. Avec un suivi rigoureux, on retrouve un équilibre sans sacrifier son identité. Vieillir ne doit pas empêcher de bien vivre. L’équilibre se trouve entre suivi médical et volonté de retrouver un quotidien épanoui.
Booster sa testostérone naturellement : 3 leviers à activer
L’alimentation, notre première médecine hormonale
Les nutriments que nous ingérons agissent en carburant pour nos hormones. Un apport équilibré soutient la production naturelle de testostérone, surtout après 45-51 ans. Le zinc stimule directement la synthèse de cette hormone. Les huîtres en sont une source riche (1 huître apporte 50% des besoins quotidiens), mais les graines de courge offrent une alternative végane efficace. Le magnésium, souvent en déficit avec le stress, agit en régulateur des déséquilibres hormonaux.
- Le zinc : Huîtres, viande rouge et graines de courge stimulent la synthèse hormonale.
- Le magnésium : Chocolat noir, amandes, épinards et avocats régulent les déséquilibres liés au stress.
- Les bonnes graisses : Avocat, huile d’olive et oléagineux forment la base de la fabrication des hormones.
- La vitamine D : Exposition au soleil et poissons gras (saumon, maquereau) réduisent la résistance aux hormones sexuelles. Un taux inférieur à 30 ng/ml est associé à une baisse de libido chez 68% des femmes ménopausées.
Pour adapter ces principes à la ménopause, ce guide d’alimentation personnalisée propose des solutions pratiques testées par 200 femmes entre 45 et 65 ans.
Le sport : bouger pour réveiller ses hormones
Deux types d’efforts stimulent la testostérone: l’entraînement en force et les séances courtes mais explosives. Contrairement aux idées reçues, la musculation prévient la perte osseuse après la ménopause. Une étude montre que 3 séances hebdomadaires de 45 minutes améliorent la densité osseuse de 5% en 6 mois.
L’entraînement en force : Soulever des poids ou utiliser son propre corps (squats, pompes) envoie un signal clair au cerveau: « nous avons besoin d’hormones pour préserver la masse musculaire ». Les muscles stimulent la production d’hormones sexuelles.
Les séances HIIT : 10 à 20 minutes d’efforts intenses (cycling, burpees) déclenchent un pic hormonal qui persiste 48h après l’effort. Une étude montre que ce type d’entraînement augmente les taux de testostérone libre de 18% en 3 mois, contre 7% avec un entraînement modéré.
Le duo gagnant : sommeil de qualité et gestion du stress
Le stress chronique est l’ennemi silencieux de notre équilibre hormonal. Apprendre à le maîtriser, c’est reprendre une part de pouvoir sur notre bien-être à la ménopause.
Le cortisol bloque directement la production de testostérone en détournant ses précurseurs. Un sommeil fragmenté ou des tensions persistantes créent un cercle vicieux: moins de testostérone = plus de fatigue = moins d’envie de bouger = chute supplémentaire. Un réveil nocturne répétitif réduit la récupération hormonale de 30%.
Quelques leviers simples mais efficaces:
- Respiration profonde 10 minutes matin et soir (technique 4-7-8 : inspirer 4s, retenir 7s, expirer 8s)
- Éteindre les écrans 1h avant de dormir (la lumière bleue réduit la mélatonine de 30%)
- Bannir le café après 15h (sa demi-vie de 5h perturbe l’endormissement)
- Maintenir une routine de sommeil régulière (même horaire 7j/7 pour synchroniser les rythmes circadiens)
Associez cela à des pratiques comme le yoga nidra (yoga du sommeil), qui réduit le cortisol de 25% en 8 semaines. Une température de chambre à 18°C optimise la récupération hormonale.
Et quand la testostérone est trop élevée ? Le cas de l’hyperandrogénie
Reconnaître les signes d’un excès
Après la ménopause, la chute des œstrogènes amplifie l’effet de la testostérone résiduelle. Cela se traduit par des signes cutanés, vocaux ou même psychologiques. Selon l’étude anglaise de 2018, 29 % des cas d’hyperandrogénie post-ménopausée sont liés au SOPK.
- Hirsutisme : poils drus sur le menton, la lèvre supérieure, le torse ou l’abdomen. Évalué par le score de Ferriman-Gallwey (normale si ≤8).
- Acné : éruptions persistantes, souvent associées à une peau grasse, même sans antécédents.
- Alopécie androgénique : chute de cheveux localisée sur le dessus du crâne, avec dégarnissement temporel.
- Voix grave : modification progressive du timbre vocal, parfois accompagnée d’une musculature plus marquée.
Ces changements ne sont pas que superficiels : ils peuvent entamer le moral. On a tendance à les banaliser, mais leur impact psychologique est réel. Même si ces symptômes s’installent souvent lentement, une prise en charge adaptée évite leur aggravation. Le cerveau humain a un biais de curiosité : on sous-estime la valeur de comprendre l’origine de ces signes avant qu’ils ne s’intensifient.
Quelles peuvent être les causes ?
L’excès d’androgènes s’explique par plusieurs mécanismes. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), souvent diagnostiqué avant la ménopause, persiste chez certaines femmes. Plus rarement, une tumeur ovarienne ou surrénalienne est en cause – ces cas représentent moins de 5 % des diagnostics. Un déficit en 21-hydroxylase, trouble génétique, peut aussi provoquer ces symptômes, même tardivement.
La prise de certains traitements (stéroïdes anabolisants, anticonvulsivants) ou une insulinorésistance liée au surpoids aggravent parfois la situation. Mieux vaut anticiper : les recommandations médicales insistent sur une consultation en cas d’évolution rapide (voix très grave, perte de cheveux spectaculaire). Un taux de testostérone >5,2 nmol/L chez une femme ménopausée nécessite une imagerie pour écarter une tumeur, selon les protocoles actuels.
Pourquoi agir vite ? Parce qu’un diagnostic tardif complique la prise en charge. Vous méritez des réponses sans délai. Des outils modernes aident à identifier l’origine du déséquilibre, qu’il s’agisse d’une cause ovarienne, surrénalienne ou médicamenteuse. Et même si les causes tumorales sont rares (17 % des cas post-ménopause), une analyse approfondie reste cruciale.
Testostérone et ménopause : reprendre les rênes de son bien-être
Comprendre son corps, c’est déjà un pas vers un mieux-être. La testostérone, souvent associée aux hommes, joue pourtant un rôle clé chez les femmes : libido, énergie, masse musculaire et densité osseuse en dépendent. Pendant la ménopause, sa chute progressive peut expliquer une baisse de désir, une fatigue persistante ou une fragilité osseuse. Heureusement, des solutions existent.
Les traitements hormonaux substitutifs, notamment en complément du THS, offrent des réponses ciblées. Sous forme de gels ou crèmes transdermiques à faible dose, ils peuvent redonner élan et vitalité, à condition d’être strictement encadrés par un médecin. Les effets secondaires restent rares si les doses sont ajustées, mais l’accompagnement médical reste essentiel pour évaluer les bénéfices et surveiller les éventuels désagréments.
Chaque femme est unique, et ce qui fonctionne pour l’une peut ne pas convenir à une autre. Le dialogue avec un professionnel de santé, gynécologue ou médecin généraliste, devient alors un allié précieux. Il permet de poser des mots sur ses maux, d’explorer des options adaptées et de retrouver une sérénité physique et émotionnelle.
Parler de sa ménopause, c’est refuser de subir en silence. C’est aussi se réapproprier son corps, ses choix et sa santé. La ménopause n’est pas une fin, mais une transition à vivre pleinement, avec les bonnes informations et le soutien nécessaire. Vous méritez d’avancer, armée de connaissance et d’espoir, prête à traverser cette étape avec confiance.
La testostérone, vitale pour les femmes, surtout à la ménopause, voit son déclin affecter énergie, libido, bien-être. Des solutions, naturelles ou médicales, existent. Chaque femme est unique : dialoguer avec son médecin et agir en conscience permettent de rester actrice de sa santé à la ménopause.
FAQ
Quels sont les effets du manque de testostérone chez la femme ?
Quand nos taux de testostérone baissent, on peut ressentir des changements qui impactent vraiment notre quotidien. La première chose qu’on remarque souvent, c’est cette baisse de libido, ce manque d’envie qui n’est pas toujours facile à accepter. Mais ce n’est pas le seul effet : on peut aussi avoir du mal à se lever le matin, se sentir fatiguée sans raison, perdre de la masse musculaire même si on continue à faire du sport, ou voir notre humeur devenir plus instable. Certaines d’entre nous ont aussi du mal à se concentrer, comme si notre cerveau était dans le brouillard. Et il faut bien l’admettre, tout cela peut être frustrant. Le pire, c’est que ces symptômes peuvent s’installer progressivement, au point qu’on finit par les considérer comme normaux.
Quand une femme ménopausée doit-elle prendre de la testostérone ?
Le moment d’envisager un traitement hormonal à la testostérone, c’est quand la baisse de désir sexuel devient vraiment pénalisante, au point de peser sur notre qualité de vie. Ce n’est pas la première solution à essayer, on commence plutôt par un traitement hormonal classique à base d’œstrogènes. Mais quand ce dernier ne suffit pas à réveiller cette étincelle, là on peut discuter de la testostérone avec son médecin. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère : il faut que ce manque de désir soit vraiment présent et qu’il nous affecte suffisamment pour qu’on ait envie de franchir ce cap. Et puis surtout, il faut comprendre que les traitements à la testostérone pour les femmes sont « hors AMM » en France, ce qui veut dire qu’on les utilise à des doses bien plus basses que celles destinées aux hommes, avec un suivi médical régulier.
Qu’est-ce qui fait augmenter la testostérone chez la femme ?
Il y a plusieurs façons d’agir pour booster naturellement sa testostérone, sans passer par un traitement. Commençons par l’alimentation : certains aliments sont de vrais alliés, comme les œufs, les huîtres, l’avocat ou encore les poissons gras. Ces aliments riches en zinc, en magnésium et en vitamine D fournissent à notre corps les éléments nécessaires à la production de cette hormone. Ensuite, le sport est un levier vraiment efficace, surtout la musculation et les séances d’entraînement intensif (HIIT) qui stimulent naturellement la production hormonale. Mais il ne faut pas négliger le sommeil et la gestion du stress : un manque de repos ou un stress trop présent peut faire grimper le cortisol, l’hormone du stress, qui vient directement perturber notre équilibre hormonal.
Quelle hormone diminue avec la ménopause ?
Quand on entre dans cette période de la ménopause, plusieurs changements hormonaux se produisent en même temps. Bien sûr, la chute la plus spectaculaire concerne les œstrogènes, ces hormones féminines qui régissent notre cycle et notre bien-être global. Mais on ne doit pas oublier que la testostérone, même si elle baisse plus progressivement, suit aussi cette tendance à la baisse. Et ce qui est intéressant de comprendre, c’est que ces deux hormones jouent ensemble dans notre corps : quand les œstrogènes chutent brusquement, même une quantité normale de testostérone peut sembler « trop » par rapport au reste, ce qui peut expliquer certains désagréments comme une pilosité plus importante. C’est un peu comme si notre orchestre hormonal perdait un peu la mélodie avec l’âge.
Que se passe-t-il si vous êtes une femme avec un faible taux de testostérone ?
Un faible taux de testostérone, ce n’est pas juste une histoire de libido qui s’en va. C’est un peu comme si on avait perdu une partie de notre moteur intérieur. On a moins d’énergie pour attaquer la journée, on se sent plus fatiguée sans raison. Ce manque peut aussi se faire sentir dans notre humeur : on devient plus irritable, on a plus de mal à gérer le stress, comme si on avait moins de ressources pour faire face. Et puis il y a cette histoire de masse musculaire qui s’effrite même si on continue à faire du sport, ce qui peut être déroutant. Sans parler de cette tendance à prendre du poids, particulièrement au niveau du ventre, alors qu’on ne change pourtant pas nos habitudes. Le pire, c’est qu’on peut finir par penser que tout cela est normal avec l’âge, alors que ce n’est pas forcément inéluctable.
Quels sont les signes d’un manque d’œstrogènes ?
Un manque d’œstrogènes, c’est comme si une partie de notre féminité était mise à mal. On commence par avoir ces bouffées de chaleur qui nous surprennent n’importe quand, souvent au pire moment. On a du mal à dormir, on se réveille en sueur au milieu de la nuit, et le lendemain on est épuisée. Notre corps nous joue des tours avec des règles qui deviennent irrégulières, plus abondantes ou au contraire plus rares, avant de disparaître complètement. Mais ce qu’on ressent aussi, c’est ce corps qui change : la peau qui s’assèche, les cheveux qui deviennent plus fins, et cette sécheresse intime qui rend les rapports douloureux. Et puis il y a notre moral qui en prend un coup : on se sent plus vulnérable, plus sensible, parfois même irritable sans raison. C’est comme si tous nos repères corporels étaient chamboulés du jour au lendemain.
Quels sont les effets de la prise de testostérone chez la femme ?
Lorsqu’on commence un traitement à la testostérone, les premiers effets qu’on remarque concernent surtout notre désir : on retrouve cette envie, cette excitation, et même les orgasmes qui semblent plus intenses. C’est comme si un interrupteur s’était rallumé dans notre intimité. Mais les effets positifs ne s’arrêtent pas là : on a souvent plus d’énergie, on se sent plus dynamique dans notre quotidien. Certaines d’entre nous notent aussi une amélioration de leur humeur, un peu comme si cette fatigue mentale qu’on traînait sans même s’en rendre compte s’était allégée. Et puis il y a ces bénéfices plus discrets mais tout aussi importants : une meilleure concentration, une mémoire qui semble plus fluide, et même une masse musculaire qui se maintient mieux. Bien sûr, comme pour tout traitement, il faut surveiller les effets secondaires potentiels comme une pilosité plus importante ou une peau plus grasse, mais ces effets sont rares si la dose est bien adaptée.
Comment augmenter sa testostérone après 50 ans ?
Après 50 ans, augmenter sa testostérone c’est un peu comme réapprendre à écouter son corps. Commençons par l’alimentation : on mise sur les aliments riches en zinc (huîtres, viande rouge), en magnésium (épinards, avocats) et en vitamine D (poissons gras, exposition au soleil). Ensuite, on ne néglige pas le sport, mais pas n’importe lequel. La musculation, même légère, c’est notre meilleure alliée pour envoyer un signal à notre corps : « Hé, on a besoin de muscles, donc on produit de la testostérone« . Et puis les entraînements en intensité courte mais forte (HIIT), ces séances de quelques minutes mais bien costaudes, stimulent aussi notre production hormonale. Le sommeil et la gestion du stress, ça peut sembler évident, mais c’est essentiel : le manque de repos et le stress chronique font grimper le cortisol, l’ennemi n°1 de notre équilibre hormonal.
Quel organe produit la testostérone chez la femme ?
Chez nous les femmes, la testostérone est produite un peu comme un travail d’équipe entre différents organes. Nos ovaires en produisent une partie, mais contrairement aux hommes, ce n’est pas notre principale usine à testostérone. Ce sont plutôt nos glandes surrénales, ces petites glandes situées au-dessus des reins, qui s’en occupent principalement. Et ce qui est intéressant, c’est que contrairement aux œstrogènes qui chutent brusquement à la ménopause, la testostérone diminue plus progressivement avec l’âge. C’est d’ailleurs cette production parallèle des glandes surrénales qui explique pourquoi, même après la ménopause, on continue d’en avoir un peu. C’est un peu rassurant de savoir que notre corps continue à produire cette hormone, même en petite quantité, pour nous donner cette énergie, cette motivation et cette libido dont on a besoin pour avancer dans la vie.
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