Ménopause et santé osseuse : Quand et pourquoi faire une densitométrie ?

août 26, 2025

Vous vous inquiétez pour vos os depuis la ménopause ? La chute des œstrogènes fragilise discrètement votre squelette, multipliant le risque de fractures. La densitométrie osseuse, ostéodensitométrie pour les intimes, est LA solution pour prendre le pouls de votre capital osseux, sans douleur ni stress. Simple, rapide (15 à 20 minutes) et sans préparation spécifique, elle analyse votre T-Score pour détecter une éventuelle ostéopénie ou ostéoporose. Un outil clé après 50 ans, pour anticiper les risques et adapter son mode de vie : alimentation riche en calcium, activité physique ciblée, surveillance régulière. Parce que vos os méritent d’être protégés, même en silence.

La densitométrie osseuse : qu’est-ce que c’est exactement ?

On entend souvent parler de densitométrie osseuse ou d’ostéodensitométrie : c’est le même examen. Il s’agit d’un test radiologique indolore, similaire à une radio mais à faible dose, qui mesure la densité minérale osseuse (DMO). En clair, il vérifie si vos os sont suffisamment riches en calcium, comme on inspecterait la solidité des fondations d’une maison.

Cet examen permet de dépister l’ostéoporose, une maladie silencieuse qui augmente le risque de fractures. Si votre médecin l’évoque, c’est probablement lié à la ménopause : la chute des œstrogènes accélère la perte de densité osseuse. Ce n’est pas une urgence, mais une étape pour surveiller votre capital osseux.

Pourquoi votre médecin vous parle de cet examen ?

Votre praticien ne cherche pas à vous inquiéter, mais à anticiper. La densitométrie osseuse est un outil de prévention : mieux vaut détecter un problème avant qu’une fracture ne survienne. Elle est recommandée après 50 ans, période où la ménopause rend les os plus vulnérables.

L’examen est simple, rapide (moins de 20 minutes) et non invasif. Pas besoin d’être à jeun, juste d’ôter vos bijoux ou objets métalliques. Un score clair est délivré pour agir si nécessaire.

Densitométrie, ostéoporose et ménopause : le trio à surveiller

La ménopause est une transition normale, mais la baisse des œstrogènes fragilise les os. La densitométrie osseuse permet de vérifier si tout va bien ou si un suivi s’impose. En cas d’ostéopénie (T-Score entre -1 et -2,5), des ajustements alimentaires peuvent suffire. Pour l’ostéoporose (en dessous de -2,5), des traitements existent. L’essentiel ? Ne pas minimiser ce trio : ménopause, os, prévention. Vieillir en force, c’est possible avec une surveillance adaptée.

Quand faire une densitométrie osseuse ? Les signaux à connaître

La densitométrie osseuse n’est pas un examen systématique pour toutes les femmes. Elle est recommandée lorsque des facteurs de risque spécifiques apparaissent. Le médecin traitant ou le gynécologue joue un rôle clé pour évaluer votre situation individuelle. Passer à l’acte, c’est anticiper les risques liés à l’ostéoporose, une maladie silencieuse qui fragilise les os sans symptômes évidents.

  • La ménopause précoce (avant 40 ans).
  • Un antécédent de fracture dite « de fragilité » (une fracture survenue après un petit choc).
  • Une maladie ou un traitement qui fragilise les os (ex: prise de corticoïdes sur une longue durée, hyperthyroïdie).
  • Un indice de masse corporelle (IMC) très bas (inférieur à 19), car cela peut être lié à une faible masse osseuse.
  • Des antécédents familiaux d’ostéoporose sévère (fracture du col du fémur chez un parent proche).

La ménopause marque un tournant pour la santé osseuse. Les œstrogènes, qui protègent les os, chutent brusquement. Sans ces hormones, la perte osseuse s’accélère. Une ménopause précoce double donc le risque d’ostéoporose. Une densitométrie permet d’évaluer l’impact de ce changement hormonal.

Une fracture de fragilité, même mineure, est un signal d’alarme. Elle traduit une fragilité osseuse sous-jacente, souvent liée à l’ostéoporose. Mieux vaut agir avant une nouvelle fracture, surtout si elle survient après un simple faux pas ou un effort banal comme soulever un objet léger.

Certaines pathologies ou traitements, comme les corticoïdes sur le long terme, accélèrent la perte osseuse. L’hyperthyroïdie non traitée ou un IMC très bas (moins de 19) sont également des indicateurs à surveiller. Enfin, un cas d’ostéoporose sévère dans la famille, notamment chez une mère ou une sœur, augmente vos risques génétiques.

Pour les femmes après 50 ans, une surveillance régulière est une mesure de précaution. Cette période coïncide avec la ménopause, moment critique pour la densité osseuse. Un suivi tous les deux ans permet de détecter d’éventuelles pertes précoces et d’adapter son mode de vie ou ses traitements.

Comment se déroule l’examen, pas à pas

Préparation : aucun stress à prévoir

Oubliez les examens longs et compliqués. La densitométrie osseuse est simple, rapide et totalement indolore. Pas besoin d’être à jeun, ni de préparation spécifique. La seule consigne ? Arrivez avec des vêtements sans métal (fermetures, boutons) ou prévoyez de les retirer. Évitez bijoux, ceintures ou lunettes. C’est tout !

Installation : allongée, détendue

Vous vous allongez sur le dos. Le technicien ajuste votre position pour cibler la colonne vertébrale (rachis lombaire) et le col du fémur, parfois le poignet. Rien de compliqué : respirez profondément et restez immobile. Le technicien vous guide pour une position optimale.

L’examen : un passage rapide

Un bras articulé de l’appareil se déplace au-dessus du corps sans le toucher. Pas de douleur, juste un léger bruit mécanique. Durée : entre 15 et 20 minutes. Gardez vos habits si aucun métal n’interfère. L’appareil utilise des rayons X à faible dose, 20 fois moins qu’une radiographie standard. Fini, reprenez votre journée normalement.

Zones mesurées : les points critiques

L’appareil évalue la densité osseuse grâce à des rayons X à faible dose. Priorité à la colonne inférieure et aux hanches, zones à risque de fractures. Parfois, le poignet ou tout le corps est analysé pour mesurer le calcium et la solidité via un T-Score, pour un diagnostic précis.

Contre-indications : à signaler en amont

Si vous êtes enceinte, l’examen est déconseillé. Mentionnez aussi un examen récent avec produit de contraste (scintigraphie, scanner) : cela pourrait fausser les résultats. Aucun autre risque — ni effets secondaires, ni douleur. Un bilan fiable pour anticiper les risques liés à la ménopause ou au vieillissement.

Comprendre ses résultats : le guide du t-score et du z-score

Après une densitométrie osseuse, deux indicateurs apparaissent : le T-Score et le Z-Score. Focus sur ces chiffres qui reflètent la santé de vos os.

T-Score Diagnostic Qu’est-ce que ça veut dire ? Les prochaines étapes
Supérieur à -1 Densité normale Vos os sont solides, votre capital osseux est bon. Bravo ! On continue les bonnes habitudes : alimentation équilibrée et activité physique.
Entre -1 et -2,5 Ostéopénie Votre densité osseuse est plus faible que la normale. Ce n’est pas encore l’ostéoporose, mais c’est un signal à prendre au sérieux. Il est temps de passer à l’action ! On revoit son alimentation, on pense à la vitamine D et au calcium, et on bouge plus.
Inférieur à -2,5 Ostéoporose Votre densité osseuse est significativement basse. Le risque de fracture est élevé et il faut agir. Votre médecin va discuter avec vous d’un traitement pour renforcer vos os et réduire le risque de fracture, en plus des mesures d’hygiène de vie.

Le T-Score compare votre densité osseuse à celle d’une femme de 30 ans, au pic de son capital osseux, et guide le diagnostic après la ménopause. Un chiffre en dessous de -2,5 signifie que vos os ont perdu plus de 25 % de leur solidité.

Le Z-Score vous compare à des femmes de votre âge. S’il est bas, il peut révéler des causes inattendues de fragilité osseuse. Mais c’est surtout le T-Score qui détermine votre risque de fracture.

L’ostéopénie est une alerte. C’est le moment idéal pour agir : alimentation riche en calcium, marche quotidienne et arrêt du tabac peuvent inverser la tendance.

En cas de doute, votre médecin mettra ces chiffres en perspective en tenant compte de votre âge et mode de vie. Préserver ses os, c’est investir dans sa liberté future.

Après le diagnostic : on passe à l’action pour des os plus forts

Un résultat inquiétant ? Pas de panique, c’est l’occasion de prendre soin de soi. Trois leviers simples mais efficaces peuvent inverser la tendance. Surtout après la ménopause où la baisse des œstrogènes fragilise les os.

Alimentation : notre première alliée

Le calcium est essentiel. Retrouvez-le dans les produits laitiers, sardines, légumes verts et eaux minérales. La vitamine D fixe le calcium dans les os : poissons gras, œufs ou 15 à 20 min de soleil par jour suffisent.

Le magnésium, le silicium et surtout la vitamine K2 comptent aussi. Elle évite l’accumulation de calcium dans les artères en le dirigeant vers les os. Trouvable dans les aliments fermentés, produits animaux ou compléments.

Activité physique : stimuler pour renforcer

Les sports à impact (marche rapide, danse, sauts légers) renforcent les os par micro-contraintes. La musculation soutient le squelette en musclant les appuis. Le sport est un levier majeur, à adapter selon son âge. Yoga ou tai-chi préviennent les chutes chez les seniors.

Traitements médicaux : quand la maladie est avérée

En cas d’ostéoporose, des traitements freinent la perte osseuse ou stimulent sa formation, comme les bisphosphonates, le dénosumab ou le tériparatide. Ces médicaments réduisent les risques de fractures majeures. Ils s’accompagnent de conseils sur l’alimentation et l’exercice pour une approche globale.

Retenez une chose : un diagnostic, même d’ostéopénie, n’est jamais une fatalité. Chaque geste compte, et nos os méritent qu’on les chouchoute dès maintenant. En combinant alimentation, sport et suivi, on renforce les os même après la ménopause.

Les questions pratiques : fréquence, coût et sécurité

Tous les combien faut-il refaire l’examen ?

La fréquence dépend de vos résultats initiaux et de vos facteurs de risque. Si la densité osseuse est normale, un contrôle tous les 3 à 5 ans suffit généralement. Mais si l’ostéopénie est diagnostiquée, un suivi tous les 2 ans est souvent conseillé pour ajuster le traitement. En cas d’ostéoporose confirmée, la répétition de l’examen permet de vérifier l’efficacité des mesures prises. Votre médecin est le seul à pouvoir adapter ces recommandations à votre situation.

Quel est le coût et est-ce remboursé ?

En France, la densitométrie osseuse coûte en moyenne 40 €. Heureusement, elle est prise en charge à 70 % par l’Assurance Maladie dans certains cas précis, sur prescription médicale. Cela représente un remboursement de 28 € sur la base de 39,96 €. Votre mutuelle complète souvent le reste à charge. Trois situations principales donnent droit au remboursement :

  • Pour un premier examen, si vous présentez un facteur de risque (ménopause, faible poids, corticoïdes…).
  • Pour un deuxième examen, en cas de diagnostic d’ostéoporose pour suivre l’évolution.
  • Pour les patients sous corticoïdes à long terme.

Ces conditions visent à cibler les personnes les plus exposées, sans surmédicalisation inutile.

Y a-t-il un danger avec les rayons X ?

La dose de rayons X est extrêmement faible, bien en dessous des seuils de danger.

La dose de rayonnement d’une densitométrie osseuse est 10 à 20 fois plus faible que celle d’une radio des poumons. C’est moins que l’exposition naturelle lors d’un vol Paris-New York !

Ce risque est donc négligeable, surtout quand on sait que l’examen permet d’éviter des fractures graves. Il est contre-indiqué en cas de grossesse avérée ou suspectée, mais reste sans danger pour le reste de la population. Mieux vaut prévenir que guérir, sans inutile anxiété.

Passer une densitométrie osseuse est un acte bienveillant envers soi-même. Cet examen indolore et rapide prend le pouls des os, surtout avec la ménopause qui accélère leur fragilité. Comprendre son T-Score est une opportunité d’agir via hygiène de vie et suivi médical. Prévenir, c’est choisir de vieillir en force et en liberté.

FAQ

Comment se passe une densitométrie osseuse ?

Pas de panique, l’examen est ultra-simple ! On s’allonge sur une table, détendue comme un rayon de soleil, pendant que le bras de l’appareil scanne les os sans les toucher. Le technicien vérifie surtout les vertèbres lombaires et le col du fémur, car ces zones sont les premières touchées par l’ostéoporose. On reste concentrée 15 à 20 minutes maximum, sans aucune douleur. Le seul truc à éviter ? Les bijoux ou vêtements avec fermetures métalliques, qu’on retire avant de s’allonger.

Faut-il s’habiller en tenue d’Ève pour l’examen ?

Pas du tout ! On peut garder ses vêtements, tant qu’ils n’ont pas de métal. Exit les ceintures, bracelets ou soutiens-gorge avec armatures, mais un haut et un bas en coton, sans zip ni boutons brillants, passent le test. Si besoin, on nous propose une blouse légère. L’idée, c’est d’être à l’aise sans stress, comme pour une séance de yoga où on enlève juste les accessoires qui pourraient gêner.

Quels sont les premiers signaux d’alerte de l’ostéoporose ?

L’ostéoporose est maline, elle se cache longtemps. Mais on reste vigilante si on remarque : une perte de taille de plus de 4 cm (comme si nos os se recroquevillaient), des douleurs au dos sans raison, ou une fracture après une chute sans gravité, genre un faux pas dans les escaliers. Ces signaux, même discrets, méritent un coup de fil à son médecin. Mieux vaut anticiper que regretter, surtout quand on sait qu’un diagnostic précoce change tout.

Combien de temps dure l’ostéodensitométrie ?

Le chrono est notre ami : entre 15 et 20 minutes top chrono ! Le temps de boire un thé tiède. Une fois installée, l’appareil fait son travail sans qu’on ait à bouger. Pas besoin de bloquer son agenda toute la matinée, c’est un bilan rapide qui s’intègre facilement, même avec une vie bien remplie.

Quel style vestimentaire adopter pour l’examen ?

On mise sur un look « confort et simplicité ». Un pantalon de jogging sans ceinture métallique, un tee-shirt sans boutons brillants, et on évite les collants avec coutures épaisses. Pour les chaussures, un petit coup d’oeil aux boucles : si elles sont métalliques, on les laisse à l’entrée. L’objectif ? Être prête en 2 minutes chrono, sans prise de tête.

Est-ce un problème de garder son soutien-gorge ?

Pas de panique, on peut le garder si c’est un modèle classique sans armatures. En revanche, les soutiens-gorge avec fermetures ou renforts métalliques doivent être retirés. Pour les modèles en dentelle délicate sans métal, on reste coquette sans compromettre les résultats. Le technicien vérifie juste qu’aucun élément ne brouille l’image, comme un bijou qui traîne.

Comment se préparer sereinement à l’examen ?

Zéro régime spécial ni piqûre à subir : c’est l’un des examens les plus sympas. On évite juste les vêtements avec métal, on prévient si on est enceinte (la prudence est reine) ou si on a récemment eu un examen avec produit de contraste. Pas besoin d’être à jeun, on mange normalement. L’idée, c’est d’arriver détendue, comme pour un check-up de routine, sans stress en plus.

Quels vêtements choisir pour être prête à tout ?

On mise sur l’essentiel : un legging en coton, un sweat ample sans fermeture, et des chaussettes épaisses (oui, même si on les retire parfois). Les habits doivent être souples, faciles à enlever si besoin. On évite les robes qui compliquent l’installation, et on privilégie les couches superposées, histoire d’être au top sans se battre avec sa tenue. L’idéal ? S’habiller comme pour une séance de sport : pratique et sans chichi.

Les rayons X, on en parle ?

On respire, la dose de rayonnement est minuscule. Imaginez : c’est 10 à 20 fois moins qu’une radio des poumons, ou l’équivalent d’un week-end en avion Paris-New York. Le médecin nous l’a prescrit car les bénéfices l’emportent largement sur ce risque infime. Et pour les futures mamans ? On reporte l’examen, la prudence prime toujours. Pas de raison de s’inquiéter, on est en sécurité avec ce bilan.

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